Les mérites du CIQ

RENÉE PICHETTE

Mérite du CIQ 2020

En novembre dernier, à la suite de l’Assemblée générale annuelle (AGA), l’Ordre professionnel des sexologues du Québec (OPSQ) a choisi de remettre le Mérite du CIQ à Mme Renée Pichette. Ce prix vient notamment reconnaître son implication qui, ultimement, a mené à la création de l’Ordre. 

 


« J’étais surprise et très contente. On a travaillé fort et de voir qu’on reconnaissait mon apport à la création de l’Ordre est un bel hommage. J’avoue être encore un peu sur un nuage. » 

- Renée Pichette, récipiendaire du Mérite du CIQ 


 

La sexologie comme seconde carrière 

Auparavant secrétaire médicale, Mme Pichette a changé de cap parce qu’elle est intéressée par la sexualité humaine. Ainsi, elle a entamé des études en sexologie à l’Université du Québec à Montréal (UQÀM). « Retourner sur les bancs d’école, cela a été une décision adulte et réfléchie. Je ne l’ai jamais regretté par la suite », annonce-t-elle avec fierté. 

Elle a continué par la suite à la maîtrise clinique. 

 

L’Ordre professionnel : prendre racine lentement, mais sûrement 

Suivant sa diplomation, la sexologue a décidé de s’impliquer pour sa profession. À l’époque où l’OPSQ n’existait pas encore, elle a été membre du conseil d’administration (CA) et du comité exécutif de l’Association des sexologues du Québec (ASQ) et en a été la directrice générale pendant 3 ans. 

« J’étais surprise de voir qu’il n’y avait pas d’ordre professionnel pour les sexologues. À l’Association, on avait des problématiques qui mettaient en péril la sécurité du public et qui discréditaient les professionnels en sexologie. Notre réputation était toujours à faire », explique la récipiendaire. 

C’est en 2009 que son engagement va s’intensifier et contribuer à la création de l’OPSQ. Elle va siéger sur le tout premier CA de l’Ordre pendant 6 ans. Les premières années de vie de l’organisme de réglementation ont surtout été l’instauration de bases solides pour les mécanismes de protection du public. Le défi était d’asseoir les règlements et veiller à ce que ces derniers répondent aux exigences en tout point de l’Office des professions du Québec. Disons qu’il s’agissait d’un mandat parfait pour la sexologue qui connaît déjà bien le système professionnel : elle offrira donc ses connaissances et son temps sur les comités de gouvernance et de règlementation. 

 

La formation des pairs, la spécialité de Mme Pichette     

Outre son engagement à l’Ordre, depuis 2008, la sexologue travaille en oncologie au Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM). C’est d’ailleurs la première de sa profession à occuper ce poste au Québec. 

Dans le cadre de ses fonctions, la formation dans son milieu occupe une place importante. Mme Pichette accueille d’ailleurs des stagiaires à l’Hôpital et s’assure de leur apprendre les rouages du métier. 

Avant d’être engagée au CHUM, elle a fait beaucoup d’activités bénévoles et effectué ses stages à l’Hôpital Notre-Dame à Montréal. 

 

De nombreux défis à venir pour l’Ordre 

Très sensible aux défis qui guettent l’Ordre, Mme Pichette croit que les sexologues ne doivent pas perdre de vue la protection du public. Il est nécessaire de répondre adéquatement aux besoins de la population et d’être vigilant. Pour un ordre relativement jeune, il faut continuer d’intégrer cet aspect dans la pratique professionnelle.  

À l’image de ses récents travaux sur l’inconduite sexuelle, l’Ordre doit, selon elle, également demeurer à l’affût de ces enjeux et prendre la place qui lui revient. Si la sexualité est encore un sujet relativement tabou dans la société, les sexologues doivent se faire entendre et faire partie du débat public. 

Mme Pichette souhaite voir les sexologues « s’approprier » leur ordre professionnel et qu’ils en soient fiers.  

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Le Conseil remercie chaleureusement son commanditaire officiel pour la remise des Mérites du CIQ, La Personnelle.

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