Les mérites du CIQ

René Mongeau agronome

Mérite du CIQ

L’agronome René Mongeau a reçu un prix Mérite du CIQ en octobre dernier lors du cocktail dinatoire du congrès annuel de l’Ordre des agronomes du Québec (OAQ) pour sa contribution exceptionnelle tant à l’Ordre qu’au système professionnel québécois et à Agronomes Canada depuis plusieurs années.

Celui qui a choisi la profession en raison d’un grand intérêt pour ce métier stimulant qui se pratique à l’extérieur est agronome et membre de l’OAQ depuis plus de 40 ans. Après avoir obtenu son baccalauréat en bioagronomie option animale à l’Université Laval, il a commencé sa carrière à la Financière agricole du Québec, pour ensuite travailler de nombreuses années au ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ).

Toujours engagé dans sa communauté, il a été membre fondateur du comité exécutif des Agri-rencontres du Haut-Richelieu où il a œuvré pendant 15 ans. « Je trouvais ça intéressant que des gens de la région d’un même domaine se rencontrent occasionnellement dans l’année pour favoriser le dynamisme et le rayonnement local », affirme-t-il.

 

Une présidence aux multiples défis

Le parcours de M. Mongeau à l’OAQ a commencé au début des années 2000 lorsqu’il est devenu président de la section Montréal — Rive-Sud. Son emploi de l’époque lui a fait réaliser la pertinence d’un ordre professionnel donc il a décidé de s’impliquer. « Mon emploi au ministère m’a amené à côtoyer des agronomes en pratique privée. C’est à partir de ce moment-là que j’ai vu la forme que pouvait prendre la pratique, donc l’importance d’un cadre bien défini », explique-t-il.

Membre du comité exécutif de l’Ordre de 2006 à 2017, il a également assumé la présidence à temps complet de 2009 à 2016. « Je suis arrivé dans un contexte de crise. Le président précédent a quitté son poste en raison d’une motion de non-confiance, donc mon premier mandat a été de rétablir les processus favorisant la confiance. On avait du pain sur la planche », se rappelle M. Mongeau.

De plus, les relations interprofessionnelles avec les technologues laissaient à désirer. « Il y a un rapport de supervision bien indiqué dans la loi, mais il y avait un malentendu par rapport aux compétences réservées. Lorsque je suis arrivé, c’était très important qu’on travaille de façon plus harmonieuse, donc on a réussi à s’entendre » note celui qui a contribué à l’avancement de la profession de façon notable par ses valeurs d’éthique et de professionnalisme.

 

S’impliquer pour faire rayonner l’agronomie

Les engagements de M. Mongeau ont toujours été motivés par le rayonnement de la profession d’agronome. « C’est une profession peu connue, mais qui joue un rôle clé dans la société », ajoute-t-il. D’ailleurs, c’est ce qui l’a amené à s’impliquer au Conseil interprofessionnel du Québec (CIQ) de 2014 à 2018, au Congrès mondial de la gestion agricole (IFMA) en 2015 et à Agronomes Canada de 2014 à 2016. En outre, son apport au 5e Congrès mondial des agronomes tenu pour la première fois en sol québécois en 2012 fut déterminant à titre de vice-président du comité organisateur.

« Il faut contribuer à des activités collectives pour développer la profession, et je l’ai toujours fait durant mes mandats. C’est important d’avoir une vision large et la meilleure façon d’y arriver, c’est d’échanger avec les autres », estime l’agronome qui a beaucoup travaillé pour créer un cadre d’application imposé par l’ordre concernant les pesticides.

Aujourd’hui commissaire à la Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ), M. Mongeau estime avoir beaucoup appris de ses engagements, notamment par les échanges avec ses collègues canadiens sur les différentes façons de faire. Sa présidence a tout au long été marquée par ses valeurs de collaboration, d’intégrité et de savoir-faire.

 

Le Conseil remercie La Personnelle qui agit à titre de commanditaire officiel dans la production et la remise du « Prix du CIQ » et des « Mérite du CIQ ».

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