Les mérites du CIQ

Harry Timmermans psychologue

Mérite du CIQ

Harry Timmermans, psychologue et membre de l’Ordre depuis plus de 45 ans, a reçu un prix Mérite du CIQ en octobre dernier lors du congrès annuel de l’Ordre des psychologues du Québec au Centre des congrès de Québec pour souligner sa contribution significative au développement de la profession.

De 1976 jusqu’à sa retraite en 2005, M. Timmermans a travaillé comme psychologue au Service d’expertise psychosociale et de médiation familiale du Centre jeunesse de Montréal. Expert auprès de la Cour supérieure du Québec durant cette même période, il a également travaillé à compter de 1995 à titre de médiateur familial accrédité.

 

Pour le bien-être des enfants

Détenteur d’une maîtrise en psychologie de l’Université de Sherbrooke depuis 1970 et de nombreuses formations de perfectionnement, M. Timmermans est un auteur prolifique qui est aussi un des pionniers québécois en matière de médiation familiale. « Quand j’ai commencé à travailler dans le domaine des divorces en 1976, il n’y avait rien. Le divorce a été autorisé en 1969, mais il était traité de manière à trouver un coupable. Les personnes sortaient brisées d’une séparation, et c’est pourquoi elles ont fait appel à des psychologues pour venir en renfort», explique-t-il.

Timmermans a donc participé au développement de la médiation familiale au Québec par ses efforts de sensibilisation auprès des juges de la Cour du Québec en ce qui a trait au bien-être des enfants qui doit être mis au cœur du règlement des litiges familiaux. De plus, il est un membre fondateur des ateliers de coparentalité, car ses expériences lui démontraient clairement un manque d’information. « J’ai développé un nouveau modèle d’intervention en présence du couple parental à partir de 1995, et cela a été une modification très intéressante. Rencontrer des couples en conflit, c’est difficile, mais plus efficace », note-t-il.

De fil en aiguille, les ateliers se sont transformés en séances d’information de groupe sur la parentalité après la rupture, qui sont maintenant un passage obligé. « Le Québec a révisé son code de procédure civile en 2016 et, depuis, les parents ont l’obligation légale d’assister à une séance sur la parentalité après la rupture s’ils sont en désaccord sur les questions touchant leur séparation au moment d’être entendus par le juge. Cette mesure est venue directement des séminaires sur la coparentalité que j’ai créés avec mes collègues au palais de justice, en 1995 », affirme celui qui anime encore aujourd’hui des séances.

 

Protéger le public par son expertise

Très fier de l’avancée de la médiation familiale au Québec, M. Timmermans a aussi été membre du Comité des organismes accréditeurs en méditation familiale (COAMF) pendant 15 ans. Responsable de la formation des professionnels médiateurs, ce comité interordre fondé au début des années 1990 a grandement contribué à la protection du public. « La qualité de la pratique en matière familiale s’est grandement améliorée depuis que l’accréditation est obligatoire. Les 6 ordres concernés voulaient assurer un niveau d’expertise, donc ils ont travaillé ensemble vers le même but. C’est ma plus grande fierté », affirme M. Timmermans, soucieux de la qualité de la pratique des psychologues.

Membre fondateur de l’Association Internationale Francophone des Intervenants auprès des familles séparées (AIFI), M. Timmermans a également été membre du comité de discipline de l’Ordre des psychologues du Québec et a été nommé expert pour le Bureau du syndic de l’Ordre en matière d’expertise psychosociale dans les litiges matrimoniaux. « Ce qui était important pour moi, c’était la protection de la famille. Ce fut très enrichissant, car il a fallu que je retourne dans mes livres », conclut-il.

 

Le Conseil remercie La Personnelle qui agit à titre de commanditaire officiel dans la production et la remise du « Prix du CIQ » et des « Mérite du CIQ ».

RETOUR À LA LISTE