Les mérites du CIQ

MANON PERREAULT

Mérite du CIQ 2020

Le 21 octobre dernier, Manon Perreault a été sélectionnée par l’Ordre des conseillers en ressources humaines agréées (CRHA) du Québec pour recevoir le Mérite du CIQ. Cet honneur vient souligner son expertise en matière d’éthique et de saine gouvernance ainsi que son implication au sein de son ordre professionnel.

 

« J’étais très touchée, premièrement, parce que je ne l’ai pas vu venir. Que mes pairs me proposent pour ce prix me rend fière. C’est si agréable de voir son travail bénévole reconnu. »

 - Manon Perreault, récipiendaire du Mérite du CIQ

 

Tomber en amour avec l’humain

Diplômée de l’Université de Sherbrooke (UdeS) en administration des affaires concentration gestion des ressources humaines en 1995, Manon Perreault se dirigeait initialement pour une carrière en finances. Travaillant alors dans une banque, son chemin semblait tracé d’avance. C’est en étant nommée au conseil d’administration de la Traversée du Lac Memphrémagog, organisation qui n’existe plus aujourd’hui, qu’elle développe un intérêt pour la gouvernance. Elle avait à sa charge près de 400 bénévoles et a négocié plusieurs ententes avec des partenaires. « J’ai réalisé que c’était ça que je voulais faire de ma vie », déclare Mme Perreault.

Après avoir fini son baccalauréat, la professionnelle a également suivi une formation en gouvernance des PME du Collège des administrateurs de sociétés de l’Université Laval en 2015. Quelques années plus tard, elle a complété une maîtrise en éthique appliquée à l’UdeS, renforçant son expertise en éthique organisationnelle.

 

Créer sa propre entreprise pour répondre aux besoins des PME

Après avoir travaillé quelques années comme directrice des ressources humaines chez Siemens Canada , Mme Perreault a décidé de se lancer en affaires en 2003. Elle fonde et agit comme PDG chez Perreault & associés pour venir en aide aux petites et moyennes entreprises (PME) qui font face à des enjeux de ressources humaines. « Je trouvais, à l’époque, que toutes les organisations de moins de 80 employés n’avaient pas beaucoup de services à leur disposition. Je voulais aider ces employeurs de toute sorte, des petites entreprises manufacturières aux cabinets de dentistes, aux cliniques vétérinaires et aux garages », souligne la consultante.

Ses domaines d’interventions touchent principalement la gouvernance, l’éthique et le harcèlement psychologique. Adoptant une perspective de « santé globale » des individus, Mme Perreault donne beaucoup de formations à ce sujet dans les milieux de travail et prône aussi la conciliation travail-famille, un aspect fondamental pour garder l’équilibre au quotidien.

 

Son implication à l’Ordre, une suite logique

Pourquoi est-ce si important pour Mme Perreault d’être impliquée dans la mission de l’Ordre des CRHA? Sa réponse est toute simple : « être un professionnel au Québec est un privilège pour moi, privilège qu’on peut perdre. Ce n’est pas un droit acquis. » Selon elle, les professionnels doivent porter attention aux gestes qu’ils posent et à leur comportement. Au bout du compte, c’est le public qui en dépend et les professionnels doivent entretenir cette confiance qu'on leur accorde.

Dès 2014, on attribue des responsabilités à Mme Perreault au sein du comité de gouvernance et d’éthique. Elle a eu la tâche colossale de réviser la gouvernance complète de l’Ordre. Elle a également développé une formation obligatoire en déontologie et en éthique.

En plus de cela, Mme Perreault a été élue comme administratrice et membre du comité exécutif de l’Ordre. Durant son mandat, elle a instauré des cas éthiques à chaque réunion du conseil d’administration afin que ce dernier développe une sensibilité dans la résolution des problématiques éthiques.

 

La place des CRHA au sein des organisations : poursuivre la bataille

Amenée à réfléchir sur l’avenir de sa profession, Mme Perreault tire des constats clairs : « les CRHA doivent continuer de faire leur place dans l’échiquier organisationnelle. Ils doivent être considérés comme des partenaires essentiels au développement des entreprises, et non seulement des gens qui appliquent des normes et s’occupent du recrutement. Ils sont beaucoup plus que cela ». Elle est d’avis que les professionnels en ressources humaines doivent encore se faire connaître et influencer la prise de décisions.

Finalement, la professionnelle est nouvellement chargée de cours à l’École de gestion de l’UdeS depuis l’été 2020. Elle donne le cours Moi, gestionnaire socialement responsable à des étudiants aux finissants au baccalauréat.

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Le Conseil remercie chaleureusement son commanditaire officiel pour la remise des Mérites du CIQ, La Personnelle.

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