Georges-Émile Bourgault pharmacien
Mérite du CIQ
Lors du Rendez-vous de l’Ordre des pharmaciens du Québec (OPQ) en octobre dernier, Georges-Émile Bourgault s’est vu remettre un Mérite du CIQ pour souligner tout le travail que ce dernier a accompli pour le développement de sa profession.
Détenteur d’un baccalauréat de la Faculté de pharmacie de l’Université Laval depuis 2004, M. Bourgault a toujours été passionné par les sciences de la santé et par l’accompagnement des patients. Celui qui a aussi suivi un microprogramme de 2e cycle en soins palliatifs et de fin de vie a commencé sa carrière au début des années 2000 dans une pharmacie de quartier à l’esprit communautaire.
Après 10 ans, M. Bourgault a essayé un nouveau modèle de pratique en devenant pharmacien au CIUSSS de la Capitale-Nationale et au sein de deux groupes de médecine de famille (GMF), postes qu’il occupe toujours à ce jour. Il est également très impliqué dans la formation des futurs pharmaciens, à la fois comme chargé d’enseignement clinique à la Faculté de pharmacie de l’Université Laval et comme maître de stage.
Optimiser la pratique
De nature cartésienne, M. Bourgault a été l’un des plus jeunes administrateurs de l’OPQ de 2007 à 2015. Également membre du comité exécutif pendant quatre ans, il a siégé au comité spécial sur l’organisation de la pratique ainsi que sur le groupe de travail sur la tenue de dossiers.
M. Bourgault s’est nettement démarqué alors qu’il était au comité spécial sur la Loi 41, Loi modifiant la Loi sur la pharmacie entrée en vigueur en 2015. « Dans les travaux sur l’optimisation du rôle du pharmacien dans le système de santé, mon expertise première était celle du terrain auprès des patients. Il ne fallait pas être dans l’optimisation trop floue ou trop éloignée des besoins des patients. Je pense avoir réussi à maintenir ce lien », affirme M. Bourgault.
Tournée du Québec, rédaction des règlements, rencontres, groupes de travail conjoints avec d’autres ordres, remue-méninges pour déterminer les possibles avenues cliniques à défricher et mise sur pied de la formation obligatoire sont tous des actions auxquelles M. Bourgault a pris part pour que la pratique se développe davantage. Soulignons également sa contribution à titre de formateur sur la Loi 41 partout au Québec : « je suis très content d’y avoir contribué, parce que la profession change et c’est au bénéfice du patient », ajoute-t-il.
Le besoin de contribuer
M. Bourgault est membre du comité de révision depuis 2015 et a été nommé président de ce dernier en 2018. « C’est une chance d’être jugé par les pairs. Il y a un respect mutuel face à des situations plus difficiles. Ce comité nous permet de voir comment la communauté de professionnels va évoluer pour mieux répondre aux prochaines situations similaires. Ça nous garde jeunes ! », note à la blague le pharmacien passionné.
En plus de son engagement auprès de l’OPQ, il a été administrateur de l’Association québécoise de soins palliatifs de 2013 à 2016. À ce jour, il est désormais membre du comité consultatif scientifique en matière de conditions et modalités de vente des médicaments de l’Office des professions du Québec ainsi que membre du comité d’excellence clinique en usage optimal du médicament de l’Institut national d’excellence en santé et services sociaux du Québec.
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Le Conseil remercie son commanditaire de prestige, La Personnelle, pour sa généreuse contribution dans la remise de ces prix.